mercredi 4 janvier 2012

La valeur sociale


Par Stephen Dastugue


Le produit de luxe s’oppose au produit de masse. Le luxe est le haut de gamme, le prix seul ne fait pas d’un produit un produit de luxe, ce dernier doit réunir deux éléments, qui sont une distribution sélective, et l’excellence, pour cette dernière trois critères doivent être rassemblés : 
  • un ou des matériaux nobles,
  • un savoir-faire de qualité,
  • une dimension artistique unique de la part du concepteur-créateur.
Le produit de luxe à présent définit, reste à établir sa valeur, c’est en cela qu’il se distingue du produit de masse, ici à la valeur utilitaire propre à tout objet, on lui trouve aussi une valeur sociale, prépondérante sur la première, qui correspond à la marque, ou la griffe. En effet, L’industrie du luxe se plaît à développer la marque, pour lui offrir une plus grande la valeur sociale et ainsi justifier ses prix et créer un écart qui constituera la rente de la marque.













Pour cela, elle est aidée par le Marketing en grande part et la Publicité, qu’elle use habilement. Il s’agit de faire naître le besoin du produit de luxe, et finalement en assurer la vente. Ces deux secteurs valorisent, non seulement la valeur d’usage du produit (ses qualités techniques, esthétiques...), mais la valeur sociale associée à la marque.
L’industrie du luxe connaît l’importance de ces secteurs, ce sont en général des piliers stratégiques des marques. Pour s’en convaincre, il suffit de constater que ces pôles sont très rarement sous-traités, vu l’enjeu.

Ce dernier étant, que le produit de luxe puisse constituer véritablement un outil d’identification personnelle, et que son achat participe à un processus de valorisation sociale.