Par Stephen Dastugue
En vue d'écrire un article sur l'horlogerie, je me suis rendu sur la Place Vendôme. Comme chacun sait maintenant (sinon, consultez mon article : "Le groupe Richemont se paye la rue de la Paix de Paris" ), de la rue de la Paix, jusqu'à cette Place emblématique, on y trouve ce qui se fait de plus prestigieux, en matière d'horlogerie-joaillerie.
J'ai poussé la porte de la Maison Jaeger-LeCoultre tout naturellement, amoureux que je suis de leurs montres et de leur patrimoine. Se faisant, ma passion s'est révélée encore davantage à moi. A y repenser, il ne pouvait en être autrement, mon article devait nécessairement porter sur cette riche Maison. Je m'explique. J'ai eu le plaisir, de me voir présenter, de la plus belle des manières, le nouveau Flagship de la marque, par le Directeur de Jaeger-LeCoultre France lui-même, Mr Guillain Maspétiol. Pendant presque une heure d'échange de passion et de savoir. Alors même s'il a pris soin de m'expliquer dans le détail le concept du magasin, avec son musée et son atelier semi-ouvert, qui permet au client désireux, de démonter et remonter le mouvement turbillion, celui la même qui donne vie à la montre, je ne vais pas ici vous présenter le magasin. Il a en effet, déjà fait l'objet d'un article : "La marque Jaeger-Lecoultre revoit son concept boutique".
Je vais porter toute mon attention sur une prouesse d'ingénieurie, le mouvement perpétuel, présent dans la pendule Atmos. Mr Guillain Maspétiol s'est montré si éloquent et passionné devant tant de savoir-faire, qu'il m'a dicté en quelque sorte, les lignes qui vont suivre. En cela, qu'il m'a transmis sa passion, se faisant je me dois de la partager avec vous.
Son mécanisme est un exploit en soi, pour Leonardo De Vinci, il était impossible de créer un mouvement perpétuel. Pourtant, dès 1928, les chercheurs ont conçu une horloge qui tirait son énergie des variations de température ambiante. Quelques années après, la manufacture a transposé cette idée sur le plan technique et l'a breveté. Ainsi est née la pendule Atmos.
Le mécanisme est toujours abrité sous un cabinet en verre, pour mieux en percer le secret, et le protéger de toute pollution. Les variations de température sont donc sa source d'énergie. Les hausses de température dilatent le mélange gazeux emprisonné dans la chambre d'expansion qui comprime alors le ressort d'armage. en cas de chute de température, l'inverse se produit. le gaz se contracte et le ressort se détend. Cet imperceptible mouvement de va-et-vient, suffit pour remonter la pendule Atmos. Entre 15 et 30 degrés Celsius, un degré de variation de température assure à la pendule une autonomie de presque deux jours. Et une estimation de vie portée à 600 ans.
Grâce à celui-ci, elle fonctionne sans pile, sans courant, sans remontage. Elle est précise et silencieuse. Une véritable prouesse technologique.
Son mécanisme est un exploit en soi, pour Leonardo De Vinci, il était impossible de créer un mouvement perpétuel. Pourtant, dès 1928, les chercheurs ont conçu une horloge qui tirait son énergie des variations de température ambiante. Quelques années après, la manufacture a transposé cette idée sur le plan technique et l'a breveté. Ainsi est née la pendule Atmos.
Le mécanisme est toujours abrité sous un cabinet en verre, pour mieux en percer le secret, et le protéger de toute pollution. Les variations de température sont donc sa source d'énergie. Les hausses de température dilatent le mélange gazeux emprisonné dans la chambre d'expansion qui comprime alors le ressort d'armage. en cas de chute de température, l'inverse se produit. le gaz se contracte et le ressort se détend. Cet imperceptible mouvement de va-et-vient, suffit pour remonter la pendule Atmos. Entre 15 et 30 degrés Celsius, un degré de variation de température assure à la pendule une autonomie de presque deux jours. Et une estimation de vie portée à 600 ans.
Grâce à celui-ci, elle fonctionne sans pile, sans courant, sans remontage. Elle est précise et silencieuse. Une véritable prouesse technologique.
Mes remerciement à Mr Guillain Maspétiol, sans qui cette visite n'aurait pas été pareille.
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