Le parisien se devait, pour sa soirée, de passer à la galerie HIP, «it was the place to be». Pour assister à la dédicace organisée par l’artiste Jean Boggio.
Non seulement du fait, que sa présence ait fait venir du «beau monde», mais plus encore ,car il est un fait : qui saurait mieux que l’artiste pour expliquer son travail et partager sa passion, son univers, ses convictions. En somme, un moment privilégié et magique avec l’artiste, avec un vrai échange humain.
De ces propos il a surtout été question de son partenariat réalisé en 2006, avec Mr Francis Chen, un entrepreneur taïwanais philosophe porcelainier; il a une des plus grandes manufactures de porcelaine en Chine.
De ces deux cultures est naît la marque : Jean Boggio for franz, laquelle constitue alors, une passerelle entre les deux mondes.
Il s’agit ici de développer une ligne de meubles et d’objets, les chinoiseries, en s’appropriant la tradition chinoise, pour mieux la revisiter afin de la rendre contemporaine, c’est la que doit s’exprimer le talent de l’artiste.
Son sens des couleurs va faire des merveilles. Elles vont être intenses (bleu, rouge, violet, vert).
Dans ce partenariat, si Jean Boggio revisite les codes de la tradition chinoise, et redonne vie aux techniques et savoir-faire traditionnels, il amène surtout le savoir-faire français et ses contacts. L’artiste a tenu à conserver l’usufruit de ces grandes maisons de fabrication dans son travail, parmi desquelles on trouve, la maison Tisserant, Bianchini Férier ou Brochier pour les soieries, le tapissier Philippe Coudray....
Aujourd’hui la marque est présente chez Harrods à Londres, à Tokyo avec une boutique, à Nuremberg, et dans un avenir très proche avec l'ouverture d'une exposition au musée de Selb en Allemagne pour 6 mois (du 3 Mai à Novembre), plus proche encore avec une dédicace ce week-end au musée de Longwy. Fort de cette riche actualité, gageons que le monde participe au voyage.
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