Aujourd'hui 29 janvier 2013, je suis l'invité privilégié, en tant que rédacteur en chef d'un blog de luxe, des ateliers Edgard Hamon, afin de découvrir la manufacture et de participer à un atelier ludique.
Pour m'accueillir : Mr Arnaud Paix Styliste, l'initiateur de cette rencontre et Madame Véronique Lamotte Directrice Opérationnelle. L'échange est chaleureux, intéressant et respectueux. Ils ont pris soin de m'inviter bien avant l'heure du dit "atelier", afin que je profite d'une visite privée de la manufacture. Délicate attention !
Mr Arnaud Paix et moi-même
Les petites mains
Dans le discours on va sentir immédiatement l'amour de l'artisanat. C'est du travail fait main, réalisé à la commande, du sur-mesure haut de gamme.
On se voit expliqué les valeurs de la Maison : l'éthique et la confidentialité, le savoir-faire, la façon, on est alors initié aux différentes étapes, de l'élaboration à la finition tout en nous faisant prendre en main les différentes machines : refendeuse, coupeuse, ou autre pareuse...il s'agit de réaliser une ceinture ou un bracelet au choix.
La refendeuse
La réalisation de notre ceinture ou bracelet est terminée, on est alors invité à prendre une flute de champagne, on échange nos remarques sur cette expérience, des amuses bouche nous sont offerts.
Je le répète, on a été très bien reçu !
Je le répète, on a été très bien reçu !
Les ateliers Edgard Hamon entre donc dans une phase de communication. A ce jour c'est le deuxième atelier. En cela, je veux les aider tant il est louable de vouloir mettre en avant leurs petites mains entièrement dévolues à la haute couture et au prêt-à-porter de luxe.
Ainsi, ils collaborent avec les plus belles maisons : Lanvin, Chanel, Balenciaga, Balmain...
La particularité de cet atelier a permis sans nulle doute, sa continuité depuis 1919 et de la plus belle façon qu'il soit. En effet, il n'a pas été racheté. C'est le seul, avec ses 850m2 sur 3 niveaux, a pouvoir travailler à la fois le métal et le cuir, ainsi que la résine et le tissu. Il n'a pas fait le choix de la spécialisation à l'inverse des autres ateliers du début du siècle. Et on l'a vu, nombre d'entres eux ont disparus faute de clients suffisants ou sinon ont été rachetés et sauvés par leur principal client ( ex : les ateliers du brodeur parisien Montex dernière acquisition de la maison Chanel). Lancés par des boutons pour les bottines des années 20, le parurier a développé son offre par des ceintures puis par, ce qui constitue aujourd'hui son principal essor, le bijou fantaisie. Ils s'est révélé visionnaire et est monté en compétence. Leur avenir est serein.
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