mardi 24 avril 2012

Hermès communique sur sa collection "Petit H" et s'exporte


Hermès s'offre une vidéo pour "Petit H"



La collection recyclage "Petit H" d'Hermès s'exporte

Novembre 2011, Pascale Mussard, descendante de la famille Hermès, lançait le projet «petit H» à la boutique du Faubourg Saint Honoré, pour sa première collection.Son idée étant d’élaborer une collection d’accessoires et d’objets décoratifs, à partir de «rebuts», provenants de tous les départements d’Hermès. Pour elle, ces objets sont des «OPNI», des objets poétiques non-identifiés.
Elle a imposé une condition pour les créateurs de «petit H»: faire des objets imprévisibles et fonctionnels. Mission bien exécutée, puisque des animaux on vu le jour, qu’un cabas reprenant  le sac «Kelly» a été conçu, qu’ont peut voir des théières...


Les prix de ces objets varient entre 50 et 50 000 euros. Ca c'est de la réduction de coût !
Pour la seconde collection «petit H», c’est au Japon, qu’elle sera exposée en Mai 2012, à Osaka et Tokyo et aussi à Berlin dès le 24 Avril jusqu'au 12 Mai 2012. En Octobre, les américains devraient accueillir la troisième, à New York et Beverly Hills.





Longtemps l’industrie du luxe a fait figure de mauvais élèves, même si on l’a vu dans mon article : «un client plus conscient de son acte d’achat, face à des marques peu scrupuleuses», dans lequel j’expliquais que le secteur du luxe utilisait les «chutes» de collections, afin de réduire ses coûts. Ici, c’est différent, il s’agit d’une collection distincte faite avec tous les «rebus», ils ne se voient pas intégrés dans la collection principale, d’où le «petit H» pour la dénommer. Donc après la collection verte de LVMH, c’est au tour d’Hermès de valoriser le recyclage, pour offrir une renaissance à des objets promis à la destruction. On appelle ça du développement durable, c’est écolo. En offrant au luxe une seconde vie, Hermès s’inscrit dans son époque.

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