dimanche 8 avril 2012

L'industrie du luxe comme pilier de l'économie capitaliste de marché


Par Stephen Dastugue

Avec le recul que nous pouvons avoir aujourd’hui, sur l’évolution du luxe, il est un fait, celui que le bien de luxe devient ni plus ni moins, un produit de nécessité. C’est du moins sa nouvelle vocation à être ainsi transformé. 
On peut dire qu’à présent, c’est même son évolution naturelle. Alors à quels produits peut on se référer pour appuyer cette constatation ? Je pense d’abord à des produits alimentaires, qui étaient sur les tables des plus riches d’entres nous et qui maintenant font partie des produits de consommation courante : c’est le cas du saumon fumé, du foie gras, du champagne. Qui de nos jours n’a pas un ordinateur chez soi ? Qui de nous ne possède pas son «smartphone» ? N’a t-on pas vu avec H&M ou la Redoute la multiplication de collaborations avec les plus grands couturiers du luxe, Karl Lagerfeld par exemple ou Jean Paul Gaultier, pour démocratiser le produit griffé et offrir au luxe la possibilité d’accroitre encore leur chiffre d’affaires.
Ainsi il apparait que le produit luxe à bel et bien vocation à être vendu au plus grand nombre pour un prix très bon marché.

Quoi qu’il en soit, on fustige toujours le luxe dès qu’il est possible, on dénonce ces prix exorbitants, le pouvoir d’achat des gens fortunés, on parle de deux mondes, dans l’un le produit luxe se destinerait uniquement à une partie de la population très riches et dans l’autre, le produit de masse qui servirait le reste de la population. Mais on le voit le luxe se transforme pour le plus grand monde. Le luxe se démocratise. La frontière est quelque peu mise à mal. On peut dire qu’ici le luxe a rempli pleinement sa mission, celle de faire rêver la population, si bien que maintenant tout à chacun se l’approprie. Ainsi, c’est un peu tout un mur de pensées qui tombe, chacun à son idée du luxe et en possède. Les choses changent, les gens changent...

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